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un terroir unique, un patrimoine remarquable

Dernière mise à jour : 29 janv. 2019



Dans les villages et sur les terres environnantes ou à l’extrémité des sites les plus improbables, tout un ensemble de petits éléments marque un paysage longuement façonné par plusieurs générations. Souvent discret, ce patrimoine constitue cependant la mémoire locale du Verdon. On le côtoie parfois sans le regarder. Pourtant les fontaines nous offrent toujours leur eau fraîche et l’on est tenté d’y plonger la main. Les chemins et les routes portent les noms de la chapelle ou de l’oratoire qui les jouxtent, celui du four, du puits, des moulins.

Le territoire du Verdon, riche d’une longue tradition agricole et pastorale, présente un important patrimoine en pierre sèche, témoin du travail acharné des anciens pour domestiquer ce territoire et en retirer les ressources nécessaires. Pour cultiver les pentes difficiles, les habitants ont patiemment construit des murs de soutènement, appelés localement  restanques. Variant au gré des fluctuations de la population, elles ont petit à petit gagné les terres les plus éloignées du village. Entretenues par des générations, on en voit encore des traces aux abords des villages, sur les terres regagnées par la friche. Si les restanques sont les plus visibles, on repère par ci par là des calades recouvrant les sols, des cabanes, des murs à abeilles… Le caractère original de ces ouvrages tient à la technique utilisée. Dans un mur bâti à sec, c’est l’assemblage astucieux des pierres entre elles qui définit la solidité de l’édifice. Les ouvrages en pierre sèche présentent de nombreux atouts qui s’inscrivent dans nos préoccupations environnementales actuelles : D’une part, la pierre est un matériau écologique, ramassé localement et recyclable à l’infini, qui  explique la parfaite intégration de ces constructions dans le paysage. D’autre part, l’absence de joints confère à ces murs un rôle primordial pour drainer et réguler les eaux de pluie. La construction en pierre sèche offre une réponse adaptée aux contraintes du terrain, permettant ainsi de lutter contre l’érosion des terres et devenant un allié contre les inondations.

Sur tout le territoire du parc du Verdon, et au delà, de nombreuses parcelles situées sur des terrains pentus disposent de ces fameuses restanques qui permettent d'augmenter les surfaces cultivables, notamment les oliveraies.

Tous les abords du village de Quinson disposaient de ce type d'aménagement en témoignent quelques cartes postales anciennes sur lesquelles on aperçoit des oliveraies au pied des falaises. Situés sur des terrains pentus, nos oliviers s'inscrivent parfaitement dans le paysage.




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